mardi 8 juin 2010

Aflak


Aflak En Langue arabe, Aflak signifie "Astres". Les musiciens du groupe grimpent au firmament du shows-bis outre Méditerranée où leur succès s’affirme de jour en jour.

AFLAK jouit d’une grande notoriété dans le milieu artistique marocain et au-delà des frontières. Le groupe est constitué de quatre frères : Aziz, Lucien, Jamal et Jean-Pierre alias "Abderrazak".

De père français et de mère marocaine, ces quatre jeunes artistes sont arrivés à séduire la jeunesse marocaine en quête d’un groupe locomotive.

Aujourd’hui AFLAK représente la musique populaire marocaine des années 90.

Pourquoi "AFLAK" comme non de groupe ? C’est le pluriel de '"Foulk" dont la traduction en arabe littéraire est "Astres…" AFLAK s’inspire des musiques traditionnelles marocaines comme le "Chaabi" ou la "Gnawi" et y apporte une dose de modernisme. Ainsi leurs créations fusent comme des étoiles d’un concept nouveau de musique marocaine.

AFLAK a fait le choix du modernisme : si leurs mélodies sont assez caractéristiques d’une musique populaire, le rythme reste assez dansant, mais les arrangements très riches l’éloignent de l’image folklorique.

On retrouve perpétuellement l’opposition entre phrasés arabisants et des rythmes rock, reggae ou funk. Ainsi AFLAK n’est pas tombé dans l’imitation stérile du simple arrangement d’œuvres déjà connues, mais la créativité garantit la richesse de sa musique.

AFLAK réussit à asservir totalement toute les technologies, en les utilisant pleinement, sans pour autant que cette dernière perde son âme et sa dynamique ; si le synthétiseur a remplacé "L’oud" (Le luth), l’inspiration reste la même que celle de ses ancêtres.

La musique marocaine évolue, se prête aux arrangements et aux instruments les plus modernes. Sur scène Aziz est aux claviers et chants, Lucien et Jamal aux percussions. Une guitare électrique et électroacoustique ainsi qu’une basse, saxophone et batterie accompagnent les trois frères. En studio, les trois frères s’appuient sur Jean-Pierre, le parolier.

AFLAK met l’accent sur les compositions musicales et l’harmonie des voix avec une attention particulière portée aux paroles, simples mais pas simplistes. C’est ainsi qu’une chanson ancienne souvent associée à des événements passés, est perçus avec nostalgie, et chacun l’associe à sa propre expérience.

Le choix de l’arabe dialectal est délibéré, puisqu’il correspond au langage quotidien utilisé par des millions d’individus.

Le groupe plaît à tous car il est universel. Dans les textes, les sentiments qu’il exprime touchent d’emblée, parce que chaque auditeur peut se les approprier. Les thèmes ne se cantonnent pas seulement à l’Amour, mais traitent des problèmes divers de notre époque, sans donner de leçon de démagogie moralisatrice. Le but reste toujours le divertissement et l’émotion.

La musique d’AFLAK est ainsi, populaire, véhiculée par la langue maternelle et plongée dans un contexte moderne.

Les Albums d’AFLAK ont déjà consacré au groupe la place qui lui revenait dans le milieu artistique international.

Pour ses concerts, AFLAK se dote des techniques les plus sophistiquées pour offrir à son public, un véritable spectacle Son et Lumière qui nous transporte au firmament.

AFLAK a connu les plus grandes scènes, et le groupe est suivi par tous les médias du monde arabe. Grâce à la forte implantation des réseaux câblés et satellites, AFLAK connaît actuellement un succès à l’échelle mondiale.

Le groupe Aflak est constitué de quatre frères : Aziz, Lucien, Jamal et Jean-Pierre alias "Abderrazak"
En Langue arabe, Aflak signifie "Astres".
Les musiciens du groupe grimpent au firmament du shows-bis outre Méditerranée où leur succès s’affirme de jour en jour
AFLAK jouit d’une grande notoriété dans le milieu artistique marocain et au-delà des frontières. .
De père français et de mère marocaine, ces quatre jeunes artistes sont arrivés à séduire la jeunesse marocaine en quête d’un groupe locomotive.
Aujourd’hui AFLAK représente la musique populaire marocaine des années 90...


Encore plus près des étoiles

Groupe-phare de la jeunesse maghrébine, entre musique arabe et funk-rock métissé de rythmes traditionnels, Aflak, « astres » en langue arabe, marche désormais sur les traces des groupes mythiques marocains des années 70.

Il y a quinze ans, « Wa Tâala N'Goulik » squatte chaque semaine « Mounawaâtes », l'unique programme musical de la TVM. Le titre, l'un des premiers du groupe Aflak tout fraîchement débarqué, plaît ou agace mais prend rapidement les couleurs d'un petit tube national. Look Woodstock, cheveux longs, le groupe répond à une tendance. Puis l'allure change, la voix mûri et le répertoire s'étoffe. Aflak devient l'un des groupes-phares de la nouvelle génération musicale marocaine, de ceux qui ont choisi de s'éclater sous d'autres cieux. Après cinq ans d'absence et pour leur tout dernier album, Aflak s'apprête à rejoindre nos rives pour une tournée nationale, juste après leur grand tour d'Europe. Retour sur l'épopée des frères Fayet.
Dans les années 80, trois frères franco-marocains débarquent en métropole pour faire de la musique. Aziz joue du luth, chante et compose. Jamal et lucien sont aux percussions bientôt rejoints par Jean-pierre, alias « Abderrazak », le parolier et travailleur de l'ombre. Aflak signifie « astres » et le parcours s'étoile. En moins de dix ans, les frères Fayet passent des fêtes familiales aux concerts de quartiers pour finir sur les scènes mythiques des grandes stars internationales. Et le tout, miracle du show-biz, sans rien perdre de leur humilité.


Le sentier lumineux

Le palais des sports, Bercy, Le Bataclan, le Zénith de Paris ou de Lille. Un engouement immédiat pour ce groove marocain, savant mélange d'une profusion d'héritages musicaux et de sons contemporains. Aflak n'oublie rien des couches culturelles multiples et contrastées du patrimoine national. Musiques de transe Gnawa, Hmadcha ou Aïssawa, tempo berbère de l'Atlas, complaintes des Cheikhates, poésie chantée du « Malhoun », répertoire populaire, « Alassi-fassi » électrique ou raï d'Oujda. Tout y passe et ne dénote pas. Les années 90 sont aussi celles des sons pop rock. Qu'à cela ne tienne ! Aflak fait du « Marock'N'Roll » aux aspirations plus modernistes mais dans la droite lignée inspiratrice des légendes marocaines comme Nass El Ghiwane, Jil Jilala, Mohamed R'ouicha… « La musique arabe est une musique chaleureuse qui transmet un sentiment d'unité et de rapprochement. Lors de nos premières expériences de scènes européennes, nous avons été surpris de l'accueil du public local comme celui de la communauté maghrébine », commente Lucien. « De part et d'autre, chacun s'y retrouvait. Les Européens sentaient une musique conviviale et nouvelle, basée sur le rythme autant que les mélodies. Notre communauté y voyait un rapprochement au pays natal ». Ils ne sont pas les seuls à surfer sur la vague fusion, mais deviennent vite l'un des groupes les plus en vue des années 90. Six albums, « une musique entre tradition et modernité » serait une interprétation plutôt bâteau et même erronnée du son Aflak qui tire certainement sa différence et son succès d'un refus du folklore comme de la définition éculée de Musique du monde. « C'est une fusion de nos racines et de ce que nous vivons au quotidien. Notre dernier album est un peu notre carte d'identité. Nous sommes des métisses et nous tenons à ce que notre musique nous ressemble », tranche Aziz. Un mélange de couleurs original et payant. Et la mixture se vend jusqu'à Frankfort ou Tunis en passant par l'Eurorock de Pau ou le Printemps de Bourges. Les querelles d'étiquettes dépassées, autant dire qu'à travers leurs chansons et leurs textes, reflétant les désirs de l'imaginaire, individuels ou collectifs, et ponctuant la vie sociale, the Fayet Brothers ont su plus que mixer, révéler les extraordinaires parentés et interférences entre différents styles.


Artistes forever

Le quotidien, l'amour, les gens… Les textes de Aflak sont au moins aussi éclectiques que leur musique. Un engagement social sans mièvrerie mais dont on regrette pourtant qu'il ne soit pas plus incisif, pourquoi pas politique à l'instar de certains de leurs congénères artistiques. Là, la réponse est tranchée. Un seul et même créneau : « Émouvoir un public, une foule ou même une seule personne ». Aflak persiste et signe : « Nous ne sommes pas des artistes engagés. Notre volonté première est de vivre de notre passion et de la véhiculer aux autres, notre amour pour notre patrimoine culturel, pour notre pays natal et la fierté de montrer un Maroc fier de sa culture, moderne et qui avance. Une volonté aussi de créer un pont culturel entre le Maroc et l'Occident ». Et de conclure : « La politique doit rester aux politiciens, nous pouvons avoir nos avis sur la société en tant que citoyens. Mais, politique et chanson, c'est pas notre truc ! ». Reconnaissance ultime pour des artistes marocains : les quatre compères seront reçus par Hassan II. Reconnaissance ultime pour des artistes tout court : 20.000 personnes qui scandent « Dima Dima Aflak » à Casablanca en 2000 déjà.
Entre douceurs mélodiques et déchaînements rythmiques, « Aflak » est le dernier-né des albums du groupe éponyme. Sorti en juin dernier, on y retrouve, outre le mélange spécifique des genres, quelques nouvelles frontières survolées. Violons, mélopées orientales, flamenco basque et derbouka. La saveur Aflak est toujours là, épicée juste ce qu'il faut d'un tout premier clip tout à fait réussi du titre-phare « Enti ». La présentation aura débuté par le « Aflak Allemagne Tour » auquel succèderont l'Espagne, la Belgique et la France avant Montréal où le groupe est attendu pour le Festival du Monde Arabe. Et surtout, avant la tournée nationale prévue pour les mois de février et mars prochains. Un « live » attendu mais non sans risque après cinq ans d'absence sur une scène marocaine qui ne compte plus ses nouvelles tendances. Qu'importe, si le look s'est assagi, le talent est au firmament.

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